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Comment utiliser la data pour mieux gérer les logements sociaux ?

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La gestion des logements sociaux est loin d’être une tâche aisée. D’un côté, il faut tenir compte des attentes de plus en plus fortes des locataires. Dans le même temps, les bailleurs sociaux doivent faire face à des pressions sociales et environnementales plus contraignantes. Sans oublier les enjeux économiques, qui les font balancer entre le besoin de rentabilité et la prise en compte des situations et des demandes des locataires. Que faire alors pour s’y retrouver entre toutes ces exigences ?

La digitalisation semble offrir une issue, par la collecte et l’exploitation des data notamment. Ces données ouvrent en effet la voie vers une meilleure compréhension des attentes du marché pour une optimisation de la gestion du parc immobilier.

Les data améliorent les services rendus aux locataires

Les acteurs du logement social se retrouvent quotidiennement avec un volume important de données à gérer. Des données qui se rapportent notamment aux situations familiales et salariales des locataires, aux interventions des prestataires, etc. Il est désormais possible de centraliser leur gestion grâce à des plateformes telles que Intent Technologies et de les exploiter en vue d’améliorer le service fourni aux locataires. Grâce à elles, les bailleurs sociaux sont donc en mesure de connaître et de suivre l’évolution de la situation des locataires pour ensuite adapter leurs offres. De cette manière, ils gagnent en agilité, et sont en mesure d’améliorer leur efficacité et leur réactivité face aux exigences des administrés.

Pour des logements qui offrent une meilleure efficacité énergétique

Les données fournies par les locataires servent également pour améliorer la gestion de l’énergie. Celle-ci présente deux enjeux pour les acteurs impliqués dans l’administration des logements sociaux. D’un côté, il existe une visée à long terme qui s’articule autour de la préservation du patrimoine et de l’environnement. Dans le même temps, l’amélioration de l’efficacité énergétique vise à une optimisation des coûts. Le but est alors de réduire les dépenses énergétiques (en eau, électricité ou gaz) des logements.

Les gestionnaires de parcs immobiliers peuvent utiliser les data afin de superviser les consommations énergétiques et identifier les pistes d’amélioration. Il est également possible d’impliquer les locataires dans ce projet : on peut leur envoyer un tableau de bord qui résume leur consommation. Ce seul geste peut suffire à les inciter à maîtriser leur utilisation. En effet, ils vont spontanément s’impliquer dans ce contrôle des dépenses énergétiques qui a un impact tangible sur leur budget.

Une performance financière accrue

La digitalisation et la centralisation des données donnent aux différents acteurs de l’immobilier la possibilité de mettre en place une gestion de proximité. Cette politique favorise la qualité du service fourni aux locataires et accélère à la fois la rotation de l’occupation des logements. Ne serait-ce que par l’amélioration de l’offre et du service rendu, les gestionnaires optimisent l’attractivité de leurs logements. En parallèle, ils maîtrisent également les dépenses liées à la maintenance des bâtiments. Ils sont en mesure de repérer plus rapidement les dysfonctionnements et de réagir instantanément en vue de limiter les dégâts. De cette façon, il est possible de contrôler en temps réel le taux d’occupation des logements et de réduire le nombre de bâtiments vacants.

In fine, cette digitalisation est une aubaine pour les acteurs de l’immobilier. L’analyse des données va en effet les aider à prendre de meilleures décisions stratégiques pour une gestion optimale de leur parc.