Sur le marché de l’immobilier, pour se distinguer de la concurrence, il est nécessaire de mettre les bouchées doubles. Justement, lorsqu’un client recherche un appartement ou une maison sur un site professionnel, il est à souligner que la première impression fait souvent toute la différence. Il faut savoir que la plupart des internautes analyse la première photo d’une annonce au moins pendant 20 secondes. La qualité du cliché est donc capitale pour valoriser l’aspect architectural et pour accrocher le regard d’un client potentiel.
L’impact émotionnel d’une photo professionnelle
Les personnes cherchant à investir dans une résidence passent bien souvent de longues minutes à observer les photos d’une annonce. C’est la raison pour laquelle il est impératif de vous adresser à un photographe professionnel spécialisé dans l’immobilier capable de valoriser les annonces en lignes présentes sur le site web de votre agence. Un photographe immobilier est à même de valoriser l’architecture et la conception d’un bâtiment. En parallèle, un cliché peut être persuasif lorsqu’il s’agit de séduire un client. Pour cela, l’image se doit d’être bien équilibrée et les lumières bien travaillées. C’est exactement ce qu’il manque aux critères techniques habituels tels que la surface ou encore le nombre de pièces. Un cliché soigné est un cliché capable de déclencher une projection chez un prospect.
Pourquoi est-il préférable de s’adresser à un photographe immobilier professionnel ?
Même si en tant qu’agent immobilier professionnel, vous pourriez être tenté de réaliser les photos vous-même avec votre smartphone, il est à souligner que la photographie immobilière nécessite des compétences spécifiques.
La maîtrise de la lumière
Pour valoriser un bien immobilier, pour que chaque pièce prenne toute sa dimension et pour valoriser ses volumes, il est important de laisser la lumière naturelle s’exprimer. Comme nous l’avons souligné auparavant, un photographe immobilier spécialisé dans l’architecture notamment est à même de corriger les potentiels reflets, de rééquilibrer les contrastes et d’éviter les zones bouchées et même les zones surexposées. Il utilise d’ailleurs des logiciels professionnels tels que Photoshop afin d’y parvenir.
Du matériel adapté
Afin de capter les détails de chaque pièce, lorsque le recul n’est pas forcément disponible, un photographe professionnel sait comment valoriser les espaces restreints des plus petits appartements. Pour cela, il utilise des objectifs grand-angle. De même, l’utilisation d’un trépied ou d’un monopod permet d’assurer un minimum de stabilité. En parallèle, le traitement HDR des images assure un rendu d’excellente qualité.
La composition architecturale des images
Le cadrage est comparable à un art lorsqu’il s’agit de valoriser les perspectives d’un habitat. Il est aussi question de respecter la noblesse des matériaux et la fonctionnalité des aménagements. Ainsi, un photographe immobilier peut transformer un simple salon en un espace chaleureux dans lequel on se projette volontiers.
Enfin, ce professionnel dispose des connaissances techniques permettant de retoucher les images, mais il sait surtout faire preuve de subtilité. Il est important de ne pas tricher et d’opter pour le juste milieu, concernant notamment la saturation des couleurs ou la luminosité. Aussi, il a parfaitement conscience du fait et que l’éthique est importante. C’est pourquoi il évite de masquer inutilement les défauts structurels liés à l’humidité ou encore à de potentielles fissures.
Le droit légal
Au-delà du côté technique du métier de photographe immobilier, il est important de rappeler que le droit à l’image pour les biens s’avère particulièrement encadré. Voici les principales règles à connaître :
- Obtenir les autorisations nécessaires avant toute diffusion d’image.
- En copropriété : s’assurer de l’accord du syndic si les photos incluent des parties communes.
- Dans le cas d’un bien occupé : obtenir le consentement des habitants avant de publier les images.
- En présence de données sensibles (photos de famille, plaques d’immatriculation, etc.) : le professionnel doit flouter ces éléments avant toute mise en ligne.
